Produire des pains sans gluten, promouvoir la tradition de sa région, réaliser un rêve de jeunesse, être financièrement indépendant… Nombreuses sont les raisons qui poussent à vouloir créer une boulangerie. Pour acquérir le titre de boulanger, vous devez confectionner et cuire vous-même vos pains. L’activité est accessible aux artisans sans diplôme justifiant d’une expérience professionnelle. Suivez notre guide pour ouvrir une boulangerie rentable.

En quoi consiste l’activité d’une boulangerie ?

L’image qu’on retient du boulanger est souvent celle d’un homme dodu, drapé de blanc et le bonnet sur la tête, qui s’active au fourneau. Le boulanger produit essentiellement des pains : il pétrit la pâte, prépare la garniture, fermente le tout puis le fait cuire au four. Les viennoiseries comme les brioches, les croissants ou les croque-madame sont également des produits de boulangerie.
Vous caressez l’idée d’ouvrir votre propre boulangerie ? Songez aux types de pains que vous allez produire. Il est également possible de vendre vos produits sur votre atelier de travail. Le métier de boulanger est classé au répertoire des artisans, s’il se réduit à la préparation de pains et de galettes, et au répertoire de commerçants lorsque l’entreprise inclut une vente au détail et emploie plus de dix salariés. En deçà de cet effectif, l’entreprise sera assimilée à celle des artisans commerçants.

Les formations requises pour devenir boulanger

Selon le guide pour ouvrir une boulangerie rentable, l’ouverture d’une enseigne se fait à l’issue d’une formation professionnelle sanctionnée par un CAP boulanger ou un brevet d’études professionnelles. Le titre le plus élevé est un diplôme académique reconnu par l’État.
Vous êtes sans diplôme et vous aspirez à embrasser le métier ? C’est possible si vous avez travaillé plus de 3 ans dans un atelier de boulangerie à titre de dirigeant, de salarié ou de free-lance. Si vous n’avez aucune expérience et aucune qualification, mais avez la chance d’avoir un conjoint qui s’y connaît en boulangerie, la loi vous autorise à ouvrir une enseigne avec la collaboration de votre conjoint.

Quel statut juridique choisir

Le statut juridique conditionne la rentabilité de votre boulangerie, à condition d’être bien choisi. Vous pouvez vous déclarer en tant que micro-entrepreneur, entrepreneur individuel ou société. Le premier statut n’est pas conseillé dans la mesure où il ne permet pas de déduire les charges de production (farine, huile, levure…) des recettes, ce qui va ruiner votre montage fiscal. Sans compter que l’autoentrepreneur n’est pas autorisé à embaucher de la main-d’œuvre. La plupart des entreprises de boulangerie se constituent en société à responsabilité limitée ou en société d’actions simplifiée.

Stage de préparation à l’installation

Comptez dans les 200 € pour payer les frais d’un stage de préparation à l’installation. La formation a une durée de 5 jours. Depuis la proclamation de la loi Pacte, le suivi de ce stage est facultatif. Cela dit, il est recommandé pour les futurs boulangers afin de combler des lacunes de compétences ou se perfectionner. Veillez à intégrer ces frais de formation lorsque vous passez à l’étape du business plan.

Exigences réglementaires

Apprenez que l’activité du boulanger est soumise au respect de normes d’hygiène strictes. La table de travail est à nettoyer correctement. La façon de cuire et de conserver les aliments sont standardisés. De plus, la dénomination de vos produits est contrôlée. À titre d’illustration, les additifs sont interdits pour les pains emblématiques de France. Tenez-vous au courant de ces réglementations avant de vous lancer.
Bref, vous connaissez maintenant les informations nécessaires concernant l’ouverture d’une boulangerie. Si vous avez encore des doutes, n’hésitez pas à demander l’accompagnement d’un professionnel pour garantir la réussite du lancement de votre activité.